• Prêts à consonance "politiques", franco-européennes et, à fonds perdus ... 

    Et, devinez qui va payer l'adition ???

    Ni Hollande, ni ses amis politiques c'est sûr, de plus il a dit que notre économie se portait merveilleusement bien ???

    Dormez tranquille, braves gens...

     

    L'irresponsabilité des "élites" grecques, n'a en pendant que celle de ceux qui leur ont prêtés ...

     Il éponge pour vous ...

     

    Et c’est donc une belle sortie de route à laquelle nous avons assisté en fin de semaine dernière pour un pays pourtant piloté par la fine fleur de l’intelligentsia de gauche collectiviste : (de plus, soutenus par Le FN qui y voit l'avenir de sa politique de gauche). Malgré un programme politico-économique cuisiné aux petits oignons à base d’improvisation et de fuite en avant, à l’étonnement général, la Grèce se retrouve en fâcheuse posture, à quelques heures d’une échéance de remboursement trop importante pour ses finances exsangues.

    C’est ballot. Alors que la plupart des observateurs s’étaient déjà largement détendus et prévoyaient un retour à la normale avec un plan de sauvegarde (encore un) pour éviter au pays de sombrer au premier juillet, badaboum, c’est la déroute. Avec une finesse stratégique un peu difficile à décrypter, le premier ministre grec Tsipras est reparti chez lui en envoyant paître ses créanciers.

     

    Comme prévu, les Grecs ont continué de se ruer sur les distributeurs automatiques, pour sortir autant de liquide que possible dans l’hypothèse d’un gel des capitaux. Hypothèse qui s’est révélée très raisonnable et logique puisqu’il n’a pas fallu longtemps pour que le gouvernement ordonne une fermeture d’une semaine de toutes les banques du pays, et une restriction des retraits aux distributeurs. On peut à présent s’attendre à ce que cette situation dure quelques jours encore.

    Ceci dit, on ne pourra s’empêcher de féliciter Tsipras pour son idée de référendum. Certes, quelle qu’en soit l’issue, les problèmes économiques grecs ne seront pas résolus par une réponse par oui ou non à une question politique, mais pour le premier ministre grec, c’est finement joué : qui, à part quelque dirigeant européen vraiment pas doué en communication, pourra en effet lui reprocher de demander au peuple la direction qu’il veut prendre ?

    Et puis, soyons lucides deux secondes : peu importe effectivement la réponse qui, on s’en doute, servira bien plus d’exutoire au peuple que de solution réelle à ses soucis.

    S’il répond oui (et qu’il accepte donc le compromis qui avait été décidé il y a quelques jours), ce qui serait pour le moins surprenant compte-tenu de la façon dont ont été présentées les choses par l’actuel gouvernement, cela ravira peut-être les dirigeants de la zone euro qui pourraient dans ce cas desserrer leurs sphincters et relâcher un « ouf » de soulagement en imaginant pouvoir trouver, peut-être, une issue sinon heureuse du moins contrôlée à la sortie de route grecque. Mais le peuple aura mangé son pain blanc. Désavoué, Tsipras partirait peut-être, pour être remplacé par … On ne sait pas qui. Si le meilleur est possible, il est assez peu probable, au contraire du pire.

    S’il répond non, on rentre en terre inconnue, parsemée d’hypothèses rigolotes comme le retour à la drachme (qui irait immédiatement à la poubelle ou presque), une économie rapidement délabrée par l’impossibilité totale du gouvernement à se financer, et une austérité pratique et complète impossible à amoindrir pour le peuple … qui aura mangé son pain blanc. Tsipras aura bien du mal à rester vu le grabuge qui aura toute latitude pour s’installer.

    Vous avez noté que, dans les deux cas, le peuple grec prend cher. C’est triste, mais n’oublions pas que l’ensemble de la situation n’est pas non plus arrivée complètement par hasard. Les dix, vingt, trente dernières années d’empilement de décisions catastrophique, d’État-bien-trop-providence, de laxisme budgétaire total et décontracté, tout ça a été mis en place tant par le peuple que par les dirigeants qu’il s’est choisis. Certes, l’euro a accru les problèmes (comme le montre cet intéressant graphique ici), mais il ne les a pas créés en premier lieu.

    Cependant, parallèlement à ces considérations relativement peu réjouissantes, on se doit de noter que les Grecs, pas tous fous (loin s’en faut), ont réussi à sortir une somme assez coquette du système bancaire avant que celui-ci ferme son rideau. Et si on peut supposer que la baisse des fonds bancaires disponibles, quasi-continue depuis 2009 et qui se monte maintenant à plus de 60 milliards d’euros et atteint son plus bas depuis 10 ans, n’est évidemment pas entièrement due à un retrait des dépôts (l’appauvrissement du pays étant en soi une assez bonne raison), il n’en reste pas moins que depuis septembre 2014, 33 milliards ont été retirés des banques :

     

    L'irresponsabilité des "élites" grecques, n'a en pendant que celle de ceux qui leur ont prêtés ...

    Vision gauchisante de la banque...

     

    On peut raisonnablement penser que cette somme ne peut pas être entièrement imputée à l’évaporation de la richesse grecque. Autrement dit, les Grecs ont un bas de laine de plusieurs milliards d’euros en petites coupures, et il sera fort intéressant de voir comment ils vont s’en servir, surtout si le pays voit réapparaître une monnaie locale dont on imagine sans mal qu’elle ne pourra pas rivaliser avec l’euro. Par ailleurs, on ne peut s’empêcher de penser que les Grecs, pour disposer d’une telle somme, ont depuis longtemps compris ce qui les attendait, et qu’ils n’accordent en définitive qu’une confiance très modeste à leur gouvernement.

    Devant cette situation, on ne peut trouver qu’étrange la réaction immédiate du valeureux Gouroutoumou président français lorsqu’il déclare que la France n’a rien à craindre de la situation. Ce genre de déclarations péremptoires, faites par quelqu’un qui a plusieurs fois déclaré la crise finie, le chômage en baisse et la croissance de retour, devrait normalement déclencher une nervosité maximale chez tous ceux qui se rappelleront donc l’historique du pépère en matière de franchise, d’exactitude et de clairvoyance. Si les autres éléments ne vous ont pas fait paniquer, ce dernier est décisif pour passer en mode « danger immédiat ».

     

    grexit la france rien a craindre

     

    Pour lire la totalité de l'article:

    http://www.contrepoints.org/2015/06/30/212466-la-grece-entre-la-mort-et-le-suicide

     

    Autre point de vue...

    http://corto74.blogspot.fr/search?updated-min=2015-01-01T00:00:00%2B01:00&updated-max=2016-01-01T00:00:00%2B01:00&max-results=50

     

     

     

    Ci-dessous et même si je ne suis pas d'accord avec tout ce qui y est écrit, à lire, la tribune de Jacques Sapir publiée par le Figaro décrivant pourquoi la décision de Tsipras marque le retour de la démocratie dans l'espace européen. Que ceux qui le souhaitent et peuvent prennent le temps, auparavant, de lire l'article de Jean Quatremer  en lien ici : " Aux racines de la crise grecque ". L'engouement tout naturel que suscite la décision de Tsipras d'organiser un référendum ne doit pas occulter les responsabilités du peuple grec dans son ensemble pour cette crise dont on ne voit pas la fin...

     
    " Un spectre hante l'Europe:
     
    Alexis Tsipras, dans un geste que l'on peut qualifier de «gaullien», a décidé de convoquer un référendum le 5 juillet, demandant au peuple souverain de trancher dans le différent qui l'oppose aux créanciers de la Grèce. Il a pris cette décision devant ce qu'il faut bien appeler les menaces, les pressions, et les ultimatums auxquels il avait été confronté durant les derniers jours de la négociation avec la «Troïka», soit la BCE, la Commission Européenne et le FMI. Ce faisant, il a délibérément renvoyé au domaine politique une négociation que les partenaires de la «Troïka» voulaient maintenir dans le domaine technique et comptable. Ce geste a provoqué une réaction de l'Eurogroupe d'une extrême gravité. On le mesure au communiqué publié le samedi qui, dans une note de bas de page, confirme l'expulsion de fait de la Grèce hors de l'Eurogroupe. Nous sommes ici en présence d'un véritable abus de pouvoir qui a été commis ce 27 juin dans l'après-midi. Ce qui se joue désormais n'est plus seulement la question du devenir économique de la Grèce. C'est la question de l'Union européenne, et de la tyrannie de la Commission et du Conseil, qui est ouvertement posée.
     
    La déclaration d'Alexis Tsipras:
     
    Le texte de la déclaration faite par Alexis Tsipras dans la nuit du 26 au 27 juin sur la télévision d'Etat grecque est un exemple de probité démocratique. Devant le comportement de ses interlocuteurs, et en particulier ce qu'il appelle un ultimatum, le Premier ministre grec en appelle à la souveraineté du peuple. Le texte, de ce point de vue, est extrêmement clair:
     
    «Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l'UE et sape la relance de la société et de l'économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l'humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l'obsession du FMI pour une politique d'extrême austérité. (…) Notre responsabilité dans l'affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l'ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J'ai proposé au conseil des ministres l'organisation d'un référendum, et cette proposition a été adoptée à l'unanimité» .
     
    Ce texte court, empli de gravité et de détermination, entrera vraisemblablement dans l'Histoire comme l'une des déclarations qui font honneur à la démocratie. Ce texte dit aussi la colère, froide et déterminée, qui imprègne son auteur. Et c'est peut-être là l'échec principal de l'Eurogroupe et des institutions européennes: avoir transformé un partisan de l'Europe en un adversaire résolu des institutions européennes.
     
    Les enseignements de la déclaration d'Alexis Tsipras:
     
    Il convient de lire attentivement ce texte, qui n'est pas que de circonstances. En effet, on peut retirer de cette courte déclaration trois points importants.
     
    Le premier est que le désaccord entre le gouvernement grec et ses partenaires a été d'emblée politique. La BCE et la Commission Européenne n'ont eu de cesse que de rechercher une capitulation du gouvernement grec, ce que Tsipras appelle «l'humiliation de tout un peuple». Ce que cherche l'Union européenne, par le biais de l'Eurogroupe, c'est de cautériser le précédent ouvert par l'élection de janvier 2015 en Grèce. Il s'agit de faire la démonstration non seulement en Grèce, mais ce qui est en fait bien plus important en Espagne, en Italie et en France, qu'on ne peut «sortir du cadre de l'austérité» tel qu'il a été organisé par les traités comme l'avait affirmé dès l'élection du 25 janvier Jean-Claude Juncker, le Président de la Commission européenne.
     
    Le deuxième point important de cette déclaration est que, pour la première fois un dirigeant légalement élu et en fonction déclare que les institutions européennes font des propositions qui, dans leur fond comme dans leur forme «violent absolument les acquis européens». C'est une accusation très grave. Elle revient à dire que les institutions européennes qui sont censées être des garants de la démocratie agissent au contraire de celle-ci. Elle revient aussi à dire que ces mêmes institutions, dont la légitimité n'existe que par délégation de la légitimité des Etats membres ont des comportements qui violent la légitimité et la souveraineté de l'un des dits Etats membres. Cela revient donc à dire que les institutions de l'UE se sont constituées en Tyrannus ab exercitio soit en un pouvoir qui, tout en étant issu de procédures légitimes, se conduit néanmoins en Tyran. Cela revient à contester radicalement toute légitimité aux instances de l'Union européenne.
     
    Le troisième point se déduit des deux premiers. Il est contenu dans la partie du texte qui dit: «Notre responsabilité dans l'affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l'ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec». Il place désormais les enjeux non plus au niveau de la dette mais à celui des principes, de la démocratie comme de la souveraineté nationale. Et c'est en cela que l'on peut parler d'un véritable «moment gaullien» chez Alexis Tsipras. Il a osé poser la question de l'austérité et du référendum, et a reçu un soutien unanime, y compris des membres de l'ANEL, le petit parti souverainiste allié à SYRIZA. Il s'est ainsi réellement hissé à la stature d'un dirigeant historique de son pays.
     
    Le coup de force de l'Eurogroupe:
     
    La réaction de l'Eurogroupe ne s'est pas faite attendre. Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, après avoir qualifié de nouvelle «triste» (sad) ce référendum , a demandé au Ministre grec, M. Yanis Varoufakis, de quitter la salle de réunion. Ce faisant, il a confirmé les options et les méthodes antidémocratiques qui ont cours aujourd'hui au sein de l'Union européenne. Au-delà des mots, il y a les faits, et ces derniers sont d'une extrême gravité. Dans un acte qui conjugue l'illégalité la plus criante avec la volonté d'imposer ses vues à un Etat souverain, l'Eurogroupe a décidé de tenir une réunion en l'absence d'un représentant de l'Etat grec. De fait, l'Eurogroupe a donc décidé d'exclure la Grèce de l'Euro. Ceci constitue à l'évidence un abus de pouvoir. Et il faut ici rappeler plusieurs points qui ne sont pas sans conséquences tant juridiquement que politiquement.
     
    1. Aucune procédure permettant d'exclure un pays de l'Union Economique et Monétaire (non réel de la «zone Euro») n'existe actuellement. S'il peut y avoir une séparation, elle ne peut avoir lieu que d'un commun accord et à l'amiable.
     
    2. L'Eurogroupe n'a pas d'existence légale. Ce n'est qu'un «club» qui opère sous couvert de la Commission Européenne et du Conseil européen. Cela signifie que si l'Eurogroupe a commis un acte illégal - et il semble bien qu'il en soit ainsi - la responsabilité en incombe à ces deux institutions. Le gouvernement grec serait donc fondé d'attaquer la Commission et le Conseil à la fois devant la Cour Européenne de Justice mais aussi devant la Cour Internationale siégeant à La Haye. En effet, l'Union européenne est à la base une organisation internationale. On le constate par exemple dans le statut, et les exemptions fiscales, des fonctionnaires européens. Or, la règle dans toute organisation internationale est celle de l'unanimité. Le traité de Lisbonne a bien prévu des mécanismes de majorité qualifiée, mais ces mécanismes ne s'appliquent pas à l'Euro ni aux questions des relations fondamentales entre les Etats.
     
    3. Le coup de force, car il faut l'appeler par son nom, que vient de faire l'Eurogroupe ne concerne pas seulement la Grèce. D'autres pays membres de l'Union européenne, et l'on pense au Royaume-Uni ou à l'Autriche, pourraient eux-aussi attaquer devant la justice tant européenne qu'internationale la décision de fait prise par l'Eurogroupe. En effet, l'Union européenne repose sur des règles de droit qui s'appliquent à tous. Toute décision de violer ces règles contre un pays particulier constitue une menace pour l'ensemble des membres de l'Union européenne.
     
    4.Il faut donc ici être clair. La décision prise par l'Eurogroupe pourrait bien signifier, à terme, la mort de l'Union européenne. Soit les dirigeants européens, mesurant l'abus de pouvoir qui vient d'être commis, se décident à l'annuler soit, s'ils persévèrent dans cette direction ils doivent s'attendre à une insurrection des peuples mais aussi des gouvernants de certains Etats contre l'Union européenne. On voit ainsi mal comment des Etats qui ont juste recouvré leur souveraineté, comme la Hongrie, la République Tchèque ou la Slovaquie, vont accepter de telles pratiques.
     
    Ceci révèle au grand jour la nature fondamentalement antidémocratique des institutions de l'UE et le fait que cette dernière soit en train de se constituer en Tyrannie. Le silence des principaux responsables tant du PS que de l'ex-UMP (rebaptisée «Les Républicains») en dit long sur l'embarras d'une partie de la classe politique française. On le comprend, sans l'excuser.
     
    Le spectre de la démocratie dans les couloirs de Bruxelles:
     
    En France donc, on ressent très distinctement le malaise que provoque l'initiative d'Alexis Tsipras. Que ce soit au Parti Socialistes ou chez les «Républicains», on ne peut ouvertement s'opposer à une telle décision sans contredire immédiatement et brutalement tous les discours qui ont été tenu sur la démocratie. Mais, en réalité, le référendum grec fait planer le spectre d'un autre référendum, celui de 2005 sur le projet de traité constitutionnel en Europe. La manière dont la classe politique française, dans sa large majorité, de Nicolas Sarkozy à François Hollande en passant par les Aubry, Bayrou, Juppé et autres Fillon, avait été désavouée par la victoire du «Non», mais avait fait passer en contrebande à peu de choses près le même texte lors du Traité de Lisbonne qui fut ratifié par le Congrès à Versailles, est l'un des épisodes les plus honteux et les plus infamants de la vie politique française.
     
    On ne peut, et on ne doit, préjuger du résultat de ce référendum. Mais on doit souligner qu'il représente le retour de la démocratie dans un espace européen dont elle était absente. Il est probable que les partis d'opposition, que ce soit Nouvelle Démocratie ainsi que le Parti de centre-gauche La Rivière (To Potami) protestent et cherchent à empêcher par divers recours légaux ce référendum d'avoir lieu. Ces réactions sont exemplaires des comportements antidémocratiques qui s'épanouissent aujourd'hui en Europe. Ils apportent de l'eau au moulin d'Alexis Tsipras. On sent comment les acteurs européistes de ce drame sont aujourd'hui terrorisés par le spectre de la démocratie.
     
    Alexis Tsipras ne doit ainsi pas s'attendre à un quelconque soutien de la part de François Hollande, n'en déplaise à Mélenchon. Notre Président est renvoyé sans ménagement à sa propre médiocrité. Il ne doit pas s'attendre au moindre merci d'Angela Merkel dont la politique est la véritable cause de cette crise. Mais il peut s'attendre au soutien de tous ceux qui, en Europe, se battent pour la démocratie et la souveraineté."
     

    L'irresponsabilité des "élites" grecques, n'a en pendant que celle de ceux qui leur ont prêtés ...

     
    Mon point de vue ...
     
    Nous ne pouvons pas indéfiniment payer pour des reformes "structurelles" que les Grecs rechignent à faire... 

    Ils ont élus une extrême gauche, soutenue par l'extrême droite pour essayer d'éviter ces reformes. 

    Réformes "structurelles obligatoires" non encore totalement réalisées en France, car très impopulaires dans le petit monde fonctionnarisé du parti politique au pouvoir, le PS et nos, ses syndicats politisés...
     
     
    (D'ou le dilemme de Hollande)
     
     
    Mais, réformes quand même obligatoire, avant que nous n'arrivions à la catastrophe grecque...
     

    L'irresponsabilité des "élites" grecques, n'a en pendant que celle de ceux qui leur ont prêtés ...

     

     

     

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    Népotisme : comment François Hollande place ses amis
     
    FIGAROVOX/HUMEUR - Eric Verhaeghe revient sur la a nomination de Claude Revel, ancienne de la promotion Voltaire, comme conseillère de la Cour des Comptes en service extraordinaire. Les émoluments de cette dernière seront de 15 000 euros.

     

    C'était une des grandes accusations de la gauche contre la droite, mais là, record absolu...

    A la votre, Messieurs les cochons de payeurs

     

    Et de plus, il ne sert a rien...

     

    C'était une des grandes accusations de la gauche contre la droite, mais là, record absolu...

     

    Hollande, comme la prostate…

    by tdesjardins

    Clemenceau qui était médecin et qui avait été battu à la présidentielle disait souvent qu’il y avait deux choses totalement inutiles sur cette terre : la prostate et le président de la République.

    Pour ce qui est de la prostate, cela ne fait plus débat depuis longtemps ; Clemenceau avait raison. Et pour ce qui est du président de la République, on est bien obligé de reconnaitre que François Hollande qui n’est pas un lion fait tout pour donner raison au Tigre. Oui, à quoi ce président sert-il donc aujourd’hui ? Evidemment, à rien.

    Prenons les événements de ces jours derniers où l’actualité a été aussi lourde que variée puisque nous avons eu, coup sur coup, l’affaire des écoutes de la NSA, la querelle des taxis, la crise grecque poussée à son paroxysme, le carnage de Sousse et l’attentat (avec décapitation) de Saint Quentin-Fallavier en Isère.

    C’est-à-dire que ce que Manuel Valls se résout –enfin et heureusement- à appeler « la guerre de civilisation » a pris une nouvelle ampleur ; que l’Europe qui devait nous sauver de tout vacille comme elle ne l’a jamais fait ; qu’une nouvelle catégorie professionnelle est au bord de l’explosion ; et que des révélations (dont personne ne voulait entendre parler) nous ont clairement confirmé, une fois de plus, que nos « amis » américains étaient les plus forts et qu’ils nous méprisaient souverainement.

    A chaque fois, pour chacun de ces « dossiers », Hollande a cru devoir sortir de sa boite et jouer les chefs d’Etat. Se prenait-il pour de Gaulle, pour Churchill ou pour Roosevelt ? On ne sait pas. Mais à le voir plastronner ainsi dans la cour de l’Elysée devant les caméras, le « petit » se prenait visiblement pour un « grand ».

    Se voulant ferme, digne et énergique en montant sur ses petits ergots, il faisait savoir à Barack Obama qu’il était inadmissible que les services secrets américains aient osé espionner tous les dirigeants français et qu’il ne fallait surtout pas que cela continue. Il a même pris son téléphone pour appeler la Maison-Blanche. On imagine le sourire goguenard du président américain en écoutant les jérémiades du petit français.

    Ensuite, ce même président de la République française faisait savoir aux chauffeurs de taxi qu’il ne tolérerait aucune violence et que les taxis sauvages seraient poursuivis. Les uns n’ont visiblement pas été convaincus et préparent de nouvelles actions coups de poing. Les autres n’ont visiblement pas eu peur et continuent à charger des clients.

    A propos de la Grèce, sûr de lui comme de l’univers, Hollande nous a annoncé, le plus sérieusement du monde, qu’un accord allait être trouvé, qu’Athènes ne quitterait jamais l’Europe, en nous laissant même entendre qu’il avait pratiquement tout arrangé à Bruxelles, en calmant les exigences et surtout l’intransigeance d’Angela Merkel. Tout le monde nous annonce aujourd’hui qu’en organisant un référendum Tsipras a rompu toutes les négociations et que les Grecs vont dire « non » à Bruxelles, à Merkel, au FMI, à la terre entière.

    Mais c’est, bien sûr, à propos du terrorisme, qu’Hollande a poussé le bouchon du ridicule le plus loin. C’était sur le thème : « Dormez braves gens, je suis là et je m’occupe de tout ». Il nous demandait simplement d’être tous derrière lui en retrouvant, naturellement, le fameux « esprit du 11 janvier » (qui n’a jamais existé ailleurs que dans la gamberge machiavélique des communicants du régime). Là, ce sont « les gentils djihadistes » qui coulent des jours heureux dans les 90 mosquées salafistes de France et constituent la base de la fameuse « 5ème colonne » qui ont dû rigoler.

    Que le président de la République française condamne le terrorisme islamiste, qu’il espère que la crise grecque trouvera rapidement une issue, qu’il tente de calmer les chauffeurs de taxis et qu’il ne soit pas content que la NSA et la CIA l’écoutent roucouler au téléphone avec Julie Gayet, on le comprend.

    Mais le rôle d’un président n’est pas de geindre, de pleurnicher, de brûler des cierges, de faire des incantations. En clair, de démontrer en permanence qu’il est totalement inutile, comme une potiche, qu’il ne sert à rien, comme la prostate.

    Obama, le moindre chauffeur de taxi, Angela Merkel, Alexis Tsipras, les « émirs » de nos mosquées plus ou moins souterraines mais aussi les rois et roitelets du pétrole qui financent le terrorisme islamiste, tous le considèrent comme quantité négligeable. Tous ont compris depuis trois ans qu’à part les envolées lyriques d’une autre époque et les blagounettes de sous-officiers, Hollande ne savait qu’inaugurer les chrysanthèmes.

    Certes, il est capable d’envoyer nos soldats dans les dunes du Mali et nos Rafales au-dessus des sables de l’Irak mais il est incapable de désarmer la « racaille » (comme disait un autre qui n’a pas été plus brillant) ces islamiste qui pourrissent la vie de centaines de quartiers dans le pays en terrifiant les derniers blancs qui s’y trouvent et en préparant la victoire du Prophète. Incapable d’expulser les imams étrangers qui prêchent de djihad. Incapable de tenir un langage de fermeté aux commanditaires de cette guerre contre l’Occident

    Le scandale de la NSA, l’insurrection des chauffeurs de taxis, l’agonie de la Grèce, la tragédie tunisienne et le drame de Saint Quentin Fallavier, viennent, en quelques jours, de démontrer une nouvelle fois à quel point 51% des Français se sont trompés, il y a trois ans. Pour leur défense, ils peuvent toujours dire qu’ils n’avaient guère le choix.

    https://dub130.mail.live.com/?tid=cmjuSMj9kd5RGVgWw75adL4g2&fid=flinbox

     

    C'était une des grandes accusations de la gauche contre la droite, mais là, record absolu...

     

     

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  • Dernières nouvelles, Valls et son gouvernement viennent de se rendre compte que les islamistes avaient déclarés la guerre à la France, (entre autres), mais plus généralement à l'occident...

    Et que ça va Durer ???

     

    Ils se réunissent et nomment une commission pour prendre de rapides décisions...

    Chites ou Sunnites, religieux intégristes ou laïcs, même "basiques" du FN ou Bobos de gauche...

     

    Et il va y en avoir des grands mots et des grandes phrases...

    La france des "bisous-nounours", entre en guerre contre les islamistes ...

     

    Intégrisme...

     

    Des Intégristes il y en a partout, Islamistes, Catholiques, communistes, FN, et j'en oublis, soit tous les partisans de solutions "extrêmes" et souvent "violentes" pour mettre en avant leurs idées religieuses ou politiques ou leurs utopies.

     

    Tous autant intégristes, les uns que les autres, mais sur le fond, le Français lambda, lui, il s'en fout totalement des dérives utopiques d'une minorité de fous en tous genres...

    Ce qu'il veut, c'est sa sécurité ...

     

    Chites ou Sunnites, religieux intégristes ou laïcs, même "basiques" du FN ou Bobos de gauche...

     

    Mais voila, pas eux nos intégristes, tous, ils ont un gros problème, c'est "l'intolérance"...

     

    Chites ou Sunnites, religieux intégristes ou laïcs, même "basiques" du FN ou Bobos de gauche...

     

    De par nos libertés civiles et religieuses, nous sommes devenus les ennemis déclarés de l'islam lui, particulièrement intolérants... (presque autant que nos antiracistes)...

    Donc, "islamistement", nous sommes devenus l'ennemi occidental, (notre péché mortel, la tolérance), tolérance, à détruire par tous les moyens...

     

    Chites ou sunites, en france l'on s'en fout... Mais voila, nous sommes des occidentaux...

     

    "Il n’empêche que, tout sunnite qu’il soit, cet Etat Islamique a aussi déclaré la guerre à l’Occident comme l’avait, d’ailleurs, fait l’Iran chiite de l’ayatollah Khomeiny. Sunnites et chiites peuvent s’entretuer depuis des siècles, leur premier ennemi n’en reste pas moins l’Occident judéo-chrétien, avec sa démocratie, ses Droits de l’Homme, sa parité hommes-femmes, ses mœurs dépravées de mécréants. L’Islam, qu’il soit sunnite ou chiite, a une fantastique revanche à prendre contre cet Occident qu’il hait, qui l’a opprimé si longtemps et qui reste encore plus ou moins (et de moins en moins) le maitre du monde."

    "Quand le porte-parole de l’Etat Islamique a demandé à tous les Musulmans de la planète de transformer ce mois de Ramadan en enfer pour tous les mécréants, il ne visait pas (seulement) les chiites mais, bien évidemment et avant tout, tous les Occidentaux."

    Chites ou sunites, en france l'on s'en fout... Mais voila, nous sommes des occidentaux...

     

    "Après nous avoir raconté que l’Islam était une religion « de paix et de tolérance », parfaitement compatible avec notre démocratie et notre société, voilà qu’ils nous disent maintenant que nous n’avons rien à craindre, même s’ils nous décapitent, car ils n’ont qu’un seul ennemi, leurs frères chiites.

    Finalement, on va s’apercevoir que le slogan (fort contestable) « Nous sommes tous Charlie » risque bien d’être plus exact qu’on ne le pensait. Oui, nous risquons tous d’être massacrés comme les dessinateurs de Charlie, et même sans être chiites."

    Chites ou sunites, en france l'on s'en fout... Mais voila, nous sommes des occidentaux...

     

    Mais nous en France, celle de nos bisous nounours et autres bobos, on dit:

    " Je veux dire aux français de confession musulmane, vivez intensément ce moment, vivez le au plus profond de vous-mêmes et au moment où vous le vivrez, pensez à la République [...] et la République a besoin des Français de confession musulmane pour porter haut et loin ses valeurs ". Le même Cazeneuve qui avait déclaré le 26 mai 2014: " Aux jeunes qui partent en Syrie, je veux dire qu’il y a 1 000 combats à mener dans la République, pour la France. "

     
    Il semblerait que Yassin Salhi, 35 ans, " un père de famille tout à fait ordinaire, sympa, gentil, quelqu'un de très bien qui a une petite barbe comme tout le monde, qui joue avec les enfants ", ait reçu parfaitement le message... Oups, comme dirait l'inénarrable Cambadélis: " Grande émotion devant cet attentat et son mode opératoire. Restons unis. Pas d'amalgames. Ne jouons pas sur les peurs." Pas d'amalgame...
     
     

    Chites ou sunites, en france l'on s'en fout... Mais voila, nous sommes des occidentaux...

     

    Ne pas faire l'amalgame ??? Entre qui, les musulmans ou les musulmans, comment les reconnaitre, dilemme ...

     

    Textes pris sur: http://www.contrepoints.org/  -  http://corto74.blogspot.fr  -  http://www.thierry-desjardins.fr

     
     
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  • Pourtant, c'est ce qu'ils font avec le nôtre...

     

    Pourquoi nos politiques, saboteraient-ils leur avenir ???

     

    Nouvelle alerte de la Cour des comptes sur les finances publiques

    Le Figaro  
    Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes, en février (Jean-Christophe MARMARA/ Le Figaro). Dans leur rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques, les magistrats de la rue Cambon préviennent que la baisse ...
    Finances publiques : la Cour des comptes s'inquiète d'un relâchement
    La Cour des comptes agace le gouvernement
    Réduction du déficit public : c'est pas gagné !
     
     
     

    Pourquoi nos politiques, saboteraient-ils leur avenir ???

     
     
     
    À gauche, ils sont incapables de réduire les dépenses publiques, ou plutôt, électoralement, ils ne veulent pas...
     
     
    Pourtant, économiquement, c'est devenu une obligation.

     

    Pourquoi nos politiques, saboteraient-ils leur avenir ???

     

     
    Mais voila, le grand problème, ils en vivent tous, président, ministres, députés, sénateurs, syndicalistes, ils sont tous issus de la fonction publique et y reviendront en cas d'échec...


    Ils ne vont quand même pas saboter leur seul avenir...


    D'autant plus que c'est le contribuable, vous, nous qui payons, contant ou pas...
     

    Pourquoi nos politiques, saboteraient-ils leur avenir ???



    Que, (nos impôts, taxes et charges sociale, les plus élevés du monde étant insuffisants), pour le maintien de leurs trains de vie.
     
     Ils empruntent sans retenues au nom de nos enfants...


    J'en suis à me demander, quelle punition légale et automatique, il faudra imaginer pour que ces gens se sentent responsables de leurs actes délictuels...
    Sur le fond et "en justice", ce qu'ils font, s'appel "abus de biens sociaux"... 
     
    Soit le pillage des ressources "présentes" et, "à venir" de notre pays par quelques privilégiés généreusement rémunérés par l'état ...  
     
    Non, pas les entrepreneurs, eux ils produisent et, ils ont le "risque"...
     
    Mais par les quelques 6 / 7 millions de personnes vivant et surtout profitant de la générosité, (entre amis et complices), de notre état.

    Ou encore, escroquerie en bande organisée. Et ça, ils semblent l'ignorer.
     
     Pourquoi nos politiques, saboteraient-ils leur avenir ???

     

     
     
     
     
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  • Si on parlait d'autre chose ...

     
    Tout comme du problème Grec pour camoufler les errements de la politique économique et socialiste française... OU ...
     
    Enfumage à tous les étages...
     
     

    6 369 300 chômeurs ... Est le bien venu, le "faux scandale" des ecoutes americaines...

     
      
    Dépenses publiques, austérité et fonctionnaires... Didier Migaud tire la sonnette d'alarme
     
    A lire en fin... 
     
    Mais à gauche, noyés qu'ils sont dans leurs certitudes utopiques, ils s'en foutent...
     
     
    A fin mai 2015, toutes catégories de chômeurs confondues, la France, Dom-Tom compris, compte:
      
    6 369 300 chômeurs !!! Ce n'est plus le problème de Hollande.
     
    Il paraît, a dit le gars qui nous sert de ministre du travail, que les chiffres de mai étaient à prendre avec des pincettes car il y aurait eu un problème sur le nombre d'actualisations considéré comme relativement faible, ou fort, ou, on ne sait plus trop, enfin bref, quoiqu'il en soit: la France compte désormais et durablement plus de 6 369 300 chômeurs !
     
    Et pendant ce temps-là, les gens qui nous gouvernent actuellement nous font une petite colère parce que la NSA les a espionné, Ségolène Royal joue avec des vignettes de couleurs et s'en prend au Nutella, Fabius, en visite en Israël, se fait jeter par Netanyahu, Président inaugure à tour de bras ou se fait mousser à Bruxelles, Le Foll et Rebsamen nous prennent pour des cons, l'hystérique de Matignon continue de distribuer des coups de mentons...
     

    6 369 300 chômeurs ... Est le bien venu, le "faux scandale" des ecoutes americaines...

     
     
     Salaud d'américains, ils font mieux que nous en écoutes...
     
    Alors comme cela, les méchants américains écoutaient nos trois derniers présidents ainsi qu'une partie de leurs collaborateurs??? Quelle surprise...
     
    Le scandale a éclaté hier en fin de journée avec la publication par Médiapart et Libération d’extraits d'écoutes fournis par Wikileaks. Et aussitôt tout le monde de s'en indigner. Président réunit ce matin un conseil de défense extraordinaire, c'est dire s'il n'est pas content et si il prend la chose au sérieux. Le Foll va sur Itélé pour dénoncer ces pratiques intolérables et tous les médias s'emballent, chacun livrant une petite info dénichée, comme par hasard, depuis hier. Libération nous montre les fenêtres de l’ambassade US dont certaines seraient en fait des fenêtres en trompe-l’œil masquant en réalité des antennes et autres micros.
     
    Et tous ces gens de s'indigner. Quoi, nous aussi sommes écoutés par nos alliés, mais c'est dingue, fou, inadmissible. Heu... Les gens, quand il y a deux ans, on découvrit que Angela Merkel subissait le même sort, cela ne vous a pas mis la puce à l'oreille ? Angela serait écoutée par les Ricains et pas nos huiles gouvernementales ? T'as qu'à croire ! La bonne question serait de savoir ce que nos dirigeants ont fait pour mieux se protéger depuis l'affaire " Angela "...
     
    Bon okay, il paraît qu'ils auraient arrêté rapidement d'écouter Président, normal: juste le temps de s'apercevoir de la vacuité du bonhomme et de passer à d'autres cibles. Mais une question demeure cependant: Les Américains ont-ils su, avant Closer, pour le scooter, les croissants et jolie-Julie ? 
     
     

    6 369 300 chômeurs ... Et le bien venu, "faux scandale" des ecoutes americaines...

    Pour être ridicule, pas besoin des écoutes ...

     
     
    Pour la bonne bouche, en "nullité" gouvernementale:  et, pas que de la faute à Hollande, L'informatisation de nos administrations... 
     

    6 369 300 chômeurs ... Et le bien venu, "faux scandale" des ecoutes americaines... 

    "Bordeliques" et inutilisables, nos programmes informatiques publics

     

    Ou le savoir faire "français et informatique", bien entendu "celui concocté par nos administrations" donc, financé par le con-tribuable...

     

    Pas celui de ceux partis, "dégoutés", voir en Californie si les ordinateurs sont plus compatible avec leur vision de l'utilité informatique)...
     
     
    Apparemment, informatisation et administration restent incompatible principalement avec la volonté administrative de tout compliquer... (Faut bien justifier son surnombre)
     
    Pour un ordinateur 1+1 = 2 et non 3... Principe universel, sauf pour l'administration française...
     
    http://www.contrepoints.org/2015/06/25/212047-linformatique-et-ladministration-ca-fait-vraiment-10
     
     À chaque fois, on aura multiplié les pompes, grandioses, les mobilisations du public ou des médias, mais décidément, les plus coûteux ne sont pas ces occasions-là. De loin, les enterrements les plus coûteux furent ceux des logiciels dont l’État voulait se doter pour simplifier sa tuyauterie administrative. C’est donc à une petite rétrospective que je vous convie ici.

    Et si les grandes entreprises privées modernes sont, informatiquement parlant, à la pointe du progrès, n’hésitant jamais à dégoter des idées géniales, à faire appel à du big data et à parfois claquer des millions en technologies avant-gardistes, en centres de calcul surpuissants et en méthodologies de développement agiles et souples, lorsqu’on parle d’informatique et de services de l’État, il sera difficile de se débarrasser de cette idée d’un marécage boueux et collant de technologies disparates, dépassées, de tubulures complexes et fragiles et d’une immonde série de processus antédiluviens que personne n’osera remettre à plat tant les connaissances attachées à ces processus ont disparu avec le départ en retraite des fonctionnaires à leurs origines.

    De ce point de vue, on aura même tendance à confirmer cette impression avec les expériences plus ou moins douloureuses d’informatisation dans certains domaines, comme le RSI par exemple, à tel point que certains parlementaires en sont à demander une remise à plat complète, ou plus général encore, Pôle Emploi lorsqu’il s’est agi de fusionner l’ANPE avec les ASSEDIC. À chaque fois, le résultat fut rocailleux, pour le dire gentiment, et les usagers en subissent encore les conséquences, parfois graves, de nos jours.

    informatique du RSI

    Difficile aussi de passer sous silence l’incroyable aventure de Louvois, l’applicatif dont l’objectif était au départ de gérer l’ensemble des soldes des militaires français, et dont le développement aura rapidement dépassé toutes les prévisions budgétaires pour aboutir à une facture finale de plus de 480 millions d’euros, dénoncée par une Cour des Comptes frôlant l’apoplexie. Un petit demi-milliard d’euros auquel devront s’ajouter une ribambelle de millions d’euros pour les trop-perçus, les erreurs de soldes, les coûts de corrections et de dysfonctionnements qui ont coûté à la Défense entre 150 et 200 millions d’euros par an, c’est-à-dire peu ou prou l’équivalent des économies permises par les réductions d’effectifs que le logiciel aurait dû permettre. Et pompon de l’affaire, Louvois étant déclaré incorrigible, le ministre de la Défense a finalement jeté l’éponge et enterré, purement et simplement, le monstrueux logiciel. Ce n’est pas grave, c’est l’État qui paye, n’est-ce pas.

    Bien évidemment, le problème initial (celui du calcul des soldes militaires) n’étant donc pas résolu, il a fallu remettre en chantier un nouveau logiciel. Rassurez-vous, la facture s’établit pour le moment à 128 millions d’euros (ce n’est pas grave, c’est l’État qui paye), et la nouvelle application sera réalisée par SOPRA, qui vient de fusionner avec STERIA, la fine équipe qui avait produit la précédente performance artistique. Forcément, tout va bien se passer.

    Et puis tant qu’on est dans les logiciels de paie, il serait dommage de ne pas mentionner l’Opérateur National de Paie (ONP), developpé par le consortium Accenture-Logica-SOPRA. Ce progiciel fabuleux devait gérer la paye de 2,5 millions de fonctionnaires à partir de 2017. Je dis « devait » parce qu’après avoir investi des centaines de millions d’euros depuis 2007, l’État a décidé, là encore, d’enterrer ce projet, en l’annonçant le 4 février dernier aux 500 personnes mobilisées à temps plein sur le dossier. L’objectif de l’ONP, qui était de réaliser 190 millions d’euros d’économies par an, se traduira donc par un trou. Et quel trou ! Le naufrage de ce logiciel-ci s’établit mollement autour de 346 millions d’euros, en pure perte donc. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas grave, c’est l’État qui paye.

     

    6 369 300 chômeurs ... Et le bien venu, "faux scandale" des ecoutes americaines...

    Le bug prévisible de l'incompétence...

     

     

     
    Soit juste trois des milliers de  raisons de notre chômage, et de nos emprunts d'état, à la Grec...
     
    Enfin, pour couper court, du bordel ambiant, les raisons...
     

    6 369 300 chômeurs ... Et le bien venu, "faux scandale" des ecoutes americaines...

     

    Dépenses publiques, austérité, fonctionnaires... Didier Migaud tire la sonnette d'alarme

    INTERVIEW Désabusé, le premier président de la Cour des comptes déplore l'inertie de l'Etat et l'augmentation continuelle des dépenses publiques.

    Un peu désabusé. A 63 ans, Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes depuis cinq ans, déplore l’inertie de l’Etat, qui ne se réforme pas et continue d’augmenter les dépenses publiques. A la tête d’une armée de 750 fonctionnaires, qui dénonce les gaspillages de l’argent public, il se définit comme un « lanceur d’alerte » face à l’indifférence des politiques.

    Le dernier rapport de la Cour sur les finances publiques est sévère. La France est-elle le mauvais élève de l’Europe?

    Le déficit, à 4 % du PIB, s’est légèrement réduit en 2014 (de 0,1 point). C’est mieux que ce qui avait été annoncé en septembre (4,4 %), mais moins bien que l’objectif de la loi de finances initiale (3,6 %). En dépit des efforts réalisés, la France reste dans une situation plus déséquilibrée que la moyenne de l’Union européenne (UE), et sa dette s’alourdit.

    L’Etat doit-il aller plus loin pour réduire les dépenses?

    Jusqu’à présent, l’effort a surtout consisté en une augmentation des prélèvements obligatoires. Il est prévu qu’il porte sur la dépense, avec un objectif plus ambitieux pour 2016 et 2017. La France arrive au deuxième rang de l’UE pour le poids des dépenses publiques, alors que les résultats de ses politiques publiques la mettent rarement sur le podium. Il est possible de stabiliser la dépense sans remettre en cause la qualité des services publics.

    Donc il n’y a pas d’austérité en France…

    Depuis 2010, la dépense publique a continué d’augmenter, à un rythme certes ralenti, alors qu’elle a diminué chez nos voisins (hors inflation). Dans d’autres pays (Espagne, Portugal, Grèce…), on peut effectivement parler d’austérité. Il est difficile de qualifier ces situations distinctes avec le même terme !

    Le gouvernement a annoncé une revalorisation des salaires des fonctionnaires. Les frais de personnel vont-ils déraper?

    La politique mise en œuvre depuis 2013 conduit à une augmentation tendancielle des dépenses de personnel de l’État de l’ordre de 700 millions d’euros par an. Or le gouvernement s’est fixé l’objectif d’une progression de seulement 200 millions. Cela ne laisse pas de place pour des dépenses supplémentaires.

    Est-il nécessaire de réduire le nombre de fonctionnaires?

    Ce n’est pas à la Cour d’en décider. Nous ne sommes pas dans un gouvernement des juges ! En revanche, nous disons si les objectifs du gouvernement sont tenables, et à quelles conditions. L’État peut agir sur le nombre de fonctionnaires, les rémunérations, le temps de travail, la politique d’avancement… C’est à lui de choisir… ou de revoir ses objectifs.

    Vous critiquez souvent les investissements publics, notamment des collectivités locales. Pourquoi?

    L’investissement public (4,5 % du PIB) est plus élevé que chez nos voisins. Mais certains projets ne sont pas pertinents. La Cour l’a montré sur la grande vitesse ferroviaire ou sur des investissements de collectivités territoriales, comme deux stations d’épuration mitoyennes ou deux aéroports locaux distants de seulement 50 kilomètres… Un investissement n’est pas vertueux en soi. Son efficience doit être évaluée dès l’amont et la décision doit en tenir compte, ce qui n’est pas suffisamment le cas.

    Sur les dépenses, vous dénoncez la « politique du rabot » de l’État…

    Là où nos voisins ont engagé une véritable réflexion, la France comprime trop souvent les dépenses de façon uniforme, sans s’interroger sur les missions de l’Etat ou examiner leur articulation avec celles des collectivités locales. À la longue, cela a des effets négatifs et affecte le moral des gestionnaires publics.

    La France a-t-elle un problème culturel avec la dépense publique ?

    Il faudrait cesser de raisonner uniquement en termes de moyens. En matière d’éducation nationale, par exemple, mettre fin à la dégradation de nos résultats n’est pas qu’une question de crédits, mais surtout d’organisation, de fonctionnement et de répartition des moyens existants. Même chose pour la formation professionnelle (32 milliards d’euros) : ceux qui sont le plus éloignés de l’emploi sont ceux qui en profitent le moins !

    Qui vous écoute ?

    L’opinion publique semble de plus en plus consciente que l’on ne peut pas augmenter indéfiniment la dépense sans s’intéresser aux résultats des politiques menées. La Cour est une sorte de lanceur d’alerte institutionnel. Ses travaux servent le débat public. Ensuite, ce sont les pouvoirs publics qui décident.

    Vous avez recommandé la fermeture de certains organismes publics inutiles. L’Etat ne vous a pas suivi…

    Nous avons proposé de fermer certaines structures devenues inutiles, comme la chancellerie des universités de Paris ou la Sovafim. Mais l’État a préféré les maintenir…

    Comment l’expliquez-vous ?

    Il y a toujours quelqu’un qui bénéficie de 1 euro d’argent public, même mal dépensé !

    Propos recueillis par David Bensoussan, Thierry Fabre et Ghislaine Ottenheimer

     

    6 369 300 chômeurs ... Bien venu, le "faux scandale" des ecoutes americaines et autres enfumages...

     

     

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